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Damien Saez

Belle gueule, un peu provocateur, Damien Saez est la star montante du rock français. Un petit point sur son extraordinaire parcours..

Damien Saez est né à Marseille le 1er aout 1977. Ses parents étaient des immigrés (algérien/espagnol). Il grandit dans un milieu familial chaleureux, sain et attentif. A l'adolescence il quitte sa région natal pour aller à Dijon. C'est là-bas qu'il rencontre Franck, le guitariste, et Antoine, qui est au clavier.
Il fera ses "premières armes" au Conservatoire et se révélera très vite doué pour la musique. Il apprendra la guitare puis le piano.

C'est à l'âge de 16 ans que Damien Saez découvre, grâce à un prof de français, l'art de l'écriture. Il commence à écrire des lettres puis des chansons. Jusqu'en 1995, il joue dans des petits groupes qui font des reprises. Puis il décide d'aller plus loin, il quitte Dijon, qui était une ville qui représentait sa jeunesse mélancolique. Il quitte donc Dijon et se rend à Paris.

Grâce à de nombreuses rencontres, certaines frutueuses d'autre moins, il rencontre une manageuse qui le fait signer chez Island (universal). Il débute sa carière sous l'aile de Marcus Belle (guitariste des Opposition). A cause ou plutot grâce à ses composition qui touchent William Sheller, il parviendra à gagner son appui.

En 1999, il fait la première partie de Massive Attack. Puis il consacrera tout son temps à l'enregistrement de son premier album : "Jours étranges". Celui-ci sortira en fin d'année. On y croisera des ballades mélancoliques mais aussi des morceaux enflammés qui évoqueront la violence, la drogue ou la misère. A travers cette album, Saez dépeint la société actuelle comme un jeune rebelle. Mais lui se voit plutot comme un jeune réaliste.

Les paroles de ses chansons utilisent des mots forts. Celles-ci font écho dans les salles de concert. On pourait considéré cet album comme une mise à nu de ses sentiments et de ses réflexions. Damien Saez a le don d'écrire des texte intenses et qui sont souvent a la limite du fatalisme comme on peut le voir dans son single "Jeune et con" ou encore dans "J'veux m'en aller". Après la sortie de ce titre, il enchainera les clips, les apparitions télé et la tournée française. On le verra dans plusieurs festivals tel : les Eurockéennes de Belfort, les Francofolies de Spa. Il aura aussi été a l'Elysée-Montmartre le 19 décembre 2000. C'est au printemps 2001 qu'il effectue une tournée de showcases à travers la France.

Pour fêter les 20 ans de la mort de Georges Brassens en octobre 2001, Saez participe à une compilation hommage de la scène rock française : "les Oiseaux de passage". A ce même moment il travaille sur son deuxième album.

C'est le 26 mars 2002 que notre petit Saez sort "God blesse/Katagena" et il se classe rapidement 10eme au top album. Cet album est réalisé par l'ancien producteur de Placebo. Cette album porte 29 titres qui sont toujours écrite avec son goût d'une certaine petite insolence. Ces 29 titres se partagent aussi entre les contradictions de son auteur : rock et classique, spleen et agressivité, mégalomanie et doute. Décidément, Damien Saez est politiquement incorrect et c'est pour ça qu'on adore !!!

Malheureusement pour ses fans, il annulera les concerts prévus les uns après les autres.

Mais le 21 avril a lieu le premier tours présidentielles françaises qui fait que J-M Le pen se retrouve au second tour face a J. Chirac.
Damien Saez n'a pas été voter comme beaucoup de personnes et il est choqué du résultat. C'est à ce moment qu'il s'enferme en studio et qu'il enregistre un titre en réaction à cet évènement qui secoue la France entière. C'est le 25 avril que sort le single "Fils de France".

Mais malgré qu'il soit arrogant et fragile, enragé et tenace, Damien Saez est certainement l'artiste de notre génération, le plus décidé a faire parler de lui, mais pas n'importe comment. Et il est bien résolu à mener sa carrière comme bon lui semble !

        

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Saez - Fils de France

( Le jeunesse emmerde le Front National ! )

J'ai vu, les larmes aux yeux, et les nouvelles ce matin
20% pour l'horreur, 20% pour la peur.
Ivre d'inconscience, tous Fils de France.
Au pays des lumières, amnésie suicidaire.
Non Non Non Non.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolérance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.

Pour les rêves qu'on a fait, et pour ceux qu'on fera.
Pour le poing qu'on a levé, pour celui qu'on lèvera.
Pour un idéal, pour une utopie.
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

Fils de France !
ça, pour baisser la tête,Ah oui, ça t'aime bien les minutes de silence
Fils de France !
C'était à peine hier, et déjà tu brandis le drapeau de l'ignorance
Fils de France !
Nous n'oublierons jamais que nous sommes et seront les fils de la Résistance.
Fils de France !
Au royaume des aveugles tu sais bien ce qu'on dit les borgnes sont les rois.

Y a ces ombres derrière nous, y a ces idées vendues,
y a ces drapeaux qui flottent et des hymnes dessus,
et puis y a toi mon frère, Oui toi qui n'y croit plus
et puis y a nos prières et nos causes perdues.

Honte a notre pays, honte à notre Patrie,
Honte à nous la jeunesse, honte à la tyrannie,
Honte à notre pays, revoilà l'ennemi,
Allons marchons ensemble enfants de la Patrie.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Tolerance.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance.

Nous sommes, nous sommes
La Nation des Droits de l'Homme.
Nous sommes, nous sommes
La Nation de la Différence.
Nous sommes, nous sommes
La Nation des Lumières.
Nous sommes, nous sommes
à l'heure de la Résistance

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Saez - Autour de Moi Les Fous

Autour de moi les fous font la conversation
Les données du système moi, je n'y comprends rien

A la table des rois on a jeté les dés
Les peuples sous la croix et les femmes au combat

Demain nous verrons bien toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds de la nature humaine

Naufragés dans la nuit direction la sortie

Nous tentons l'évasion comme on peut au milieu
Des mangas à la con, des crétins animés

L'infantilisation au service des pouvoirs
au gré des élections c'est la prostitution

C'est Connard le Barbare qui gouverne l'étoile,
La faim sur les trottoirs de la Californie

Et la merde qu'on bouffe... au goût de paradis

On s'achète, on se vend
Au vent des hémisphères,
On se jette, on se prend
Contre un peu d'éphémère,
Sur l'étoile d'argent le cerveau ou la chair
Faudra choisir un camp L'obscur ou la lumière,
L'obscur ou la lumière... solitaires, solidaires

A l'arrière des cafés Au grés des verres de vin
Dans nos coeurs la beauté
Boit des coups la jeunesse
De dessous les pavés
Tu me passes le joint
Vont les grandes idées,
Dans le feu de l'ivresse
Il y a Martin et Lisa
Qui me disent "on y croit"
Dire qu'on avait des rêves...
Rappelle-toi

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Saez - Céleste

Du céleste s’éteint ma bouche
Aller vers toi !
Du parfum le désir que j’aime.
T’étais là,
Seule au bord du ravin, tu me dis
« On y va ? »
Toi contre moi,
Moi contre toi.

Dans la boîte d’ennui
C’est la soif qui a…
Faim dans le ventre grandit,
S’envisagent les seins ;
Dans le cri de la nuit
Qui nous détruira, je n’ai peur de rien,
Quand tu es là,
Moi je ne crains,

Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvre et d’envie
Dans la suie on se noie
Assoiffés d’interdits ;
Rien que toi rien que moi
Au sein de l’incendie
Je t’invite au combat et toi,
Tu me dis oui,
Allez viens…

Sur la piste décollent
Les chevaux enragés.
S’emballent et puis se collent
Les lèvres empoisonnées.
S’unissent les venins
Et nous ne faisons qu’un.
Vérité du sacré
Tu me donnes la clef.

Rien que toi, rien que moi
Faits de fièvre et d’ennui
Dans la suie on se noie
Assoiffés d’interdits ;
Rien que toi, rien que moi
Au sein de l’incendie
Je t’invite au combat
Et toi tu me dis oui
Allez viens…

À l’amour à la mort
Toi tu cherches le jour
À l’amour à la mort
Couteaux dans le velours

À l’anarchie des corps
Tu t’élèves et tu brûles
Tu gémis au secours
À la mort, à l’amour
À l’amour, à la mort
Toi tu cherches le jour
À l’amour à la mort
Couteaux dans le velours
À l’anarchie des corps
Tu t’élèves et tu brûles
Tu souris et tu cours
À la mort à l’Amour

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Saez - Clandestins


Dans la chambre sans bruit
Le nuit nous faisons route.
Amoureux solitaires
Sans regarder derrière.
Nous fuyons tous les deux,
Tu me fis qu'on est fou;
Alliés,là dans l'ombre
Tu éclaires
Dans les draps de satin soir
Etaient nos nuis blaches.
Toi, tu m'ouvrais la voie,
Moi, je cambrais les hanches.
Au brûlant de la peau,
Au puissant des parfums
De la sueur et de l'autre
Comme deux sans abris
Au milieu de l'orage
Sous les coups, sous la pluie
Nous joingnons nos visages
Au-delà des réels
Mon amour avec toi,
Allez viens on s'arrache,
Allez viens on se crache!
Evadés, Clandestins Allez viens...
Allez, envoie le corps, au défi de l'hardcore
Aller envoie tes rêves aller envoie tes lunes
Allez crame mon âme qui nous brûle passion que nous
Mène l'union aux hallucinations,
Que la peur dans tes yeux fasse monter l'acide jusqu'au bord
De tes lèvres aussi noires que la nuit qui nous emmène
Au large sur des terres sacrées où l'on aime à saigner,
Où l'on aime à s'aimer.
Que l'on meure maintenant dans ce lit, fugitifs,
Accrochés à nous-mêmes, perdus dans le récif;
Que s'arrête le temps! Que continue l'instant!
Et que s'ouvre l'abysse devant toi mon amour
Aller délivre moi du plaisir qui nous ronge
Allez libère toi au violent de nos songes
Allez, transe avec moi sans jamais t'arrêter,
tout nue sous l'orage, je veux te voir pleurer
Hors de moi!
S'évader Clandestins, Dérapés

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Saez - Dans le Bleu de L'Absinthe


Dans les économique,
Dans la métaphysiques,
Dans les trop vieux combats,
Je m'en sortirai pas.
Au gré des connections,
Les millions, les questions.
Dans la meute aux médias
Je m'en sortirai pas.
Entre l'aube et la fin
Dans l'antre de ta main
Dans les jeux de l'étreinte
Dans les maux les complaintes
Dans la contestation,
Les fausses rebellions,
Dans le faux, dans le vrai,
Dans la sécurité
Ne me laisse pas
Au milieu de la pièce,
Théâtre de l'absurde,
Les comment dis pourquoi
On s'en sortira pas?
Dans la beauté du mal
Dans la beauté du sale
Sous les voiles ou les croix
On en sortira pas.

Dans le noir du venin
Ce qu'on est ce qu'on feint,
Dans le bleu de l'absinthe,
Chez les putes chez les saintes,
On se donne on se perd
A passer des frontières a trainer sous l'orage
Un jour vient le naufrage;
Entre l'or et la faim
Accroché à ton sein
Dans le feu de l'étreinte
De nos corps qui s'esquintent
Dans les constellations,
Les sodominations,
Dans le faux dans le vrai
Dans le brut dans l'abstrait
Ne me laisse pas
A la lisière de nos rêves
M'éteindre entre tes lèvres
sous les voiles ou les croix
Au coeur de l'attentat...

Au vent des connections
T'as vu comme on se vend!
Par les quatre horizons
T'as vu coimme on nous prend!
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu'est-ce que tu crois?
Dans le brut de l'abstrait
Dis-moi quelle est la voie?

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Saez - Debbie

Aux lumières de la ville des visages sans noms,
Nous tentons un exil, dis-moi quel horizon,
Au milieu des soirées des rêves et des branleurs,
Ecorchés, déchirés

Aux lumières de la ville,des visages sans noms
Au milieu des vipères, et combats de scorpions
Au feu dans les quartiers, ya des rêves au casseurs
Ecorchés, déchirés

Allez danse Debbie toute nue dans les bars
Allez chante Charly au gré des gyrophares
Allez chante l'ami, allez danse la vie, elle est transe la nuit ... avec toi ...

Aux lumières de la ville, déchu de ton regard
Allez danse poupée au feu sur les comptoirs
Défoncés, déchirés

Aux anges de mes nuits sans dessous les étoiles
Enfant du paradis, recherche une escale,
Défoncés, déchirés

Allez danse Debbie toute nue dans les bars
Allez chante Charly au gré des gyrophares
Allez chante l'ami, allez danse la vie, allez transe la nuit...
Allez danse Debbie, n'aies pas peur de mourir
Tu nous allumes encore, ton sourire en saphir
Jusqu'au bout de la face, au plaisir de la chair
Allez viens. allez viens. allez viens...

Dans le lot de la nuit, allez brûle la vie
La vie comme un éclair, au plaisir de la chair
De plaisirs en plaisirs, j'ai la soif de vivre
Et la fièvre qui monte, et puis toi...
Et puis toi qui m'enivre, qui m'enivre
Allez danse Debbie toute nue dans les bars
Allez chante Charly au vent des gyrophares
Allez chante l'ami, allez chante la vie, allez transe la nuit
Allez danse Debbie n'aies pas peur de mourir
Tu nous allumes encore ton sourire en saphir
Jusqu'au bout de la face, au plaisir de la chair
Allez viens. allez viens. allez viens...

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Saez - En Travers les Néons

En travers les néons,
Dans la mégacité
Aux merveilles,
Tu traces ton dessein
Petit bout d'évasion
Comme un feu au milieu
De la mer, tu éclaires
Une destination

Tu ressembles à ce rêve,
Que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois,
Que j'ai fait avec toi !
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez dis-le, qu'on le refera !

Les yeux comme des perles au noir des mers de Chine,
Oh merveille, tu me donnes la main
Petit bout de beauté,
Poésie incarnée,
Prisonnier de tes reins, que c'est bon !
Quand tu me tiens tu ressembles à l'amour que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois,
Que j'ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez ! Jure et susurre qu'on le refera

Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur,
Tu connais pas

Perdue dans les soirées,
Seule au milieu des loups
Tu t'enfonces
Au bord des précipices
Tu cherches les réponses
Aux abîmes de feu
De la cime tes yeux
À mon âme s'unissent
Tu ressembles au naufrage que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait trop de fois
Que j'ai fait avec toi

Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez jure, allez crache
Qu'on le refera !

Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
Tu ignores le vide devant toi !
Les vertiges et la peur
Tu connais pas

Eveillée, dans la cité perdue,
Au travers de la nuit toi tu vois bien,
Toi tu vois bien en travers la douleur et la mélancolie,
Tout ira bien,
Tout ira bien

Dans la cité perdue,
Au travers de la nuit
Toi tu vois bien,
Toi tu vois bien
En travers la douleur
Et la mélancolie
Tout ira bien,
Tout ira bien

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Saez - J'Veux qu'on baise sur ma tombe

A la lumière obscure,
Je te croise enfin, mon dieu, que tu es belle
Toi la seule, toi l'ultime
Entre les hommes, égalité

S'il te plaît, prend ma main, ne te fais plus attendre
Il est temps de s'étreindre, il est temps de s'éteindre
Une dernière cigarette
Les guerriers de la route avaient pourtant prédit
La mort ou la naissance
Ca dépend du coeur

Au soleil qui s'incline, allez finissons-en
Et laissons s'accomplir le firmament
Plongés dans l'infini, dans le gouffre sacré
Katagena
Me noyer à jamais
Puis quitter ce monde sans pudeur ni morale
J'veux qu'on baise sur ma tombe
J'veux qu'on baise sur ma tombe

Que la grâce s'accomplisse, immortelle jouissance
Que les femmes s'unissent dans un parfait accord
Rien que pour un instant
L'éphémère devienne
Eternité

J'aurais aimé t'aimer comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau et que c'est beau d'aimer
J'aurais aimé t'écrire le plus beau des poèmes
Et construire un empire juste pour ton sourire
Devenir le soleil pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel pour un futur plus beau

Mais c'est plus fort que moi,
Tu vois, je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien...

Au revoir mes amis,
Au revoir mes frères,
Au revoir mon pays,
A nous deux, la lumière
Au revoir Francky,
Au revoir les printemps,
Au revoir pauvre monde,
A nous deux, Satan

Au revoir mes amis,
Au revoir mes frères,
Au revoir mon pays,
A nous deux, la lumière,
Au revoir mon père,
Au revoir...